Monday 25 May 2015

Raffaello Santi ou Sanzio : Raphaël


Raphaël, de son vrai nom Raffaello Sanzio, né à Urbino en 1483, mort à Rome en 1520, est un peintre et architecte italien de la Renaissance. Il est cité parmi les trois "maîtres" de la Renaissance avec Michel-Ange et Léonard de Vinci.  Son art fait de mesure, de grâce et d'harmonie a profondément influencé la peinture occidentale jusqu'au XIXe siècle.
Casanova disait qu'«aucun peintre n'a surpassé Raphaël dans la beauté des figures.» Delacroix affirmait que le simple nom de Raphaël «rappelle à l'esprit tout ce qu'il y a de plus élevé dans la peinture».

«Quand il ferma les yeux, la peinture devint aveugle.»
Giorgio Vasari (les Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes)



Sa vie se déroule en trois périodes :
  • La première est sa période de formation, à Urbino d'abord (chez l'atelier de son père), puis à Pérouse où il travaille pour le peintre Pietro Vannucci (Le Pérugin) ;
  • La deuxième est la période florentine où il crée la plupart de ses tableaux. C'est là que Léonard de Vinci et Michel-Angevont a fini sa formation ;
  • La troisième est la période romaine. Il est chargé de décorer les salles du palais du pape Jules II qui seront appelées plus tard «Chambres de Raphaël». En 1513, le pape meurt; Léon X lui succède: en 1514, le nouveau pape lui confie le chantier de la basilique Saint-Pierre. Raphaël meurt en 1520, à Rome. Une partie de ses peintures résident encore dans la Pinacothèque du Vatican (la Transfiguration notamment dont une étude du tableau au dessin à atteint 38 millions d'euros).

Ma più di tutti il grazìosissimo Raffaello da Urbino, il quale studiando le fatiche de maestri vecchi e quelle de' moderni, prese da tutti il meglio, e fattone raccolta, arricchì l'arte della pittura di quella intera perfezione che ebbero anticamente le figure di Apelle di Zeusi, e più se sì potesse dire, o mostrare l'opere di quelli a questo paragone. Laonde la natura restò vinta da suoi colori, e l'invenzione era in lui sì facile e propria, quanto può giudicare chi vede le storie sue, le quali sono simili alli scritti, mostrandoci in quelle i siti simili e gli edifici. così come nelle genti nostrali e strane le cere e gli abiti, secondo che egli ha voluto: oltre il dono della grazia delle teste. giovani. vecchi, e femmine E così i suoi panni piegati né troppo semplici nè intriganti, ma con una guisa che paiono veri.
G. Vasari, Le vite de' più eccellenti pittùri scultori et architettori

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